Déviance Estivale

  • Quand : du vendredi 4 juillet 2014 au jeudi 31 juillet 2014
  • Vernissage : vendredi 4 juillet 2014
  • : Galerie N°5 du recyclart
  • Combien : Entrée libre
  • + d'infos : Voir l'event FB

Présentation

Une exposition regroupant les travaux de Sarah SirySarah Fisthole et Charlotte Cochelin Vs Iris Veverka Vs Satanik Mike.

Sarah Fisthole

Sarah Fisthole est née en 1977 dans un bled au nom ridicule, en France. La naissance, c’était déjà une blague. Enfant, elle découvre dans une boite, dans les cabinets, des petits savons mignons, emballés de papier de soie, décorés de danseuses délicates, elle trouve ça beau, les images. Elle commence à dessiner, tout de suite, toute petite. Ce sera ça la vie, le dessin : des jolies danseuses dans les chiottes. A 8 ans environ en fouillant dans le placard de tonton, elle découvre Manara, Wonder Woman, SAS, Eric Stanton, Bill Ward… fascinée par les images de « femelles » ultra-féminines et dominatrices, elle rêve plus tard d’avoir elle aussi ses dessins dans Play-Boy et Lui. Diplômée en 2000 de l’école Estienne à Paris, où elle obtient un Diplôme de Métiers d’Arts, elle est en théorie Relieuse-Doreuse, mais le dessin, c’est trop furieux, il faut qu’elle dessine, c’est sa façon de respirer. En 2011, elle décide de créer le Gonzine la revue oestrogénique, pour faire copuler son amour du livre avec sa nécessité de créer des images absurdes et théâtrales, mais aussi d’écrire. Sarah Fisthole expose depuis quelques années à Paris et en Province (Marseille, Clermont-Ferrand…). Ses dessins sont publiés dans diverses revues alternatives en France et à l’étranger (Colombie, Grèce…).
https://sarahfisthole666.wordpress.com/

Sarah Siry

Sarah Siry, larve de 20 ans, dessine aux toilettes ou à même le sol, sur des cailloux et de l’herbe. Elle compte bien pratiquer encore et encore quitte à se planter trente mille fois la plume dans les doigts, elle est assoiffée, avide d’apprendre et de créer. Cracher Vomir et Chier des traits dans l’amour et la sincérité.
http://sarahsiry.blogspot.be/

Charlotte Cochelin Vs Iris Veverka Vs Satanik Mike

SATANIK MIKE / 1978 Gribouillage, marqueur en os, porno squelette, mc 303, bière & bricolage sont les marques de fabrique de ce sauvage parisien Lo-Fi. Satanik Mike expérimente la forme et le trait avec une urgence insatiable. Au travers du dessin, de l’édition, du montage, de l’installation, du son et de la vidéo, il établit au fil de ses recherches une exigence de la métamorphose visuelle et une productivité régénératrice dont ses nombreux pseudonymes demeurent les mystérieux témoins. Ses dessins sont publiés dans de nombreuses éditions et son travail est régulièrement présenté lors d’expositions en France, Allemagne, Belgique, Italie, Etats-Unis, Corée du Sud…
Membre fondateur de COBRA FOUTRE, LAZER QUEST, PINK POSEIDON, TEMPLE VENGEANCE, HORS ZONE, COBRA FOUTRE MUSIC, DOPPELGANGER, PARANIMAL, QUARTZ 42

IRIS VEVERKA /1984 Scénario, concept, bande-dessinée, dessin, illustration, tape art, installation, composent le terrain de jeu païen de cet apprenti scribe autoproclamé prophète. Son enfance est rythmée par un apprentissage musical et théâtral poussé ainsi qu’une pratique du dessin libre. Préférant l’écriture à la performance scénique, Iris Veverka se dirige naturellement vers la bande-dessinée. C’est en 2008 à l’Ecole des Beaux Arts de Paris qu’elle approfondie ses recherches autour de la ligne et du trait ; ses expériences la conduisent de la gravure sur bois au street art, où ses fresques cristallisent des volumes impossibles.
Membre fondateur de COBRA FOUTRE, LAZER QUEST, LE DROME, TEMPLE VENGEANCE, HORS ZONE, COBRA FOUTRE MUSIC, DOPPELGANGER, QUARTZ 42

CHARLOTTE COCHELIN / Au croisement de la sculpture, du dessin et de l’installation, sa pratique se manifeste sous forme d’interventions plastiques aussi bien dans l’espace urbain que rural. Entre performance et art de rue, les actions qu’elle mène sont une forme d’activisme et tendent à interroger plusieurs questions de sociétés : le conditionnement de l’espace privé dans l’espace public, la notion de territoire comme lieu de création, et le rapport qui peut s’établir entre une œuvre et un public dans sa plus large définition.