Graph’zine

  • Quand : le samedi 18 novembre 2017
  • À quelle heure : 14h-17h
  • :
  • Combien : Prix libre
  • + d'infos : Voir l'event FB
  • Présentation

    L’atelier Graph’zine animé par l’artiste bruxelloise Marine Penhouet propose aux petits et aux plus grands de s’exprimer librement à travers le dessin, puis d’appréhender la conception d’une publication.
    Atelier familial et ludique ouvert à tous.
     
    Le nom fanzine vient de l’expression anglaise «Fanatic magazine», c’est une publication imprimée, périodique ou non, indépendante, créée et réalisée par des amateurs passionnés pour d’autres passionnés. Ce type de publication est ancrée dans la philosophie Do It Yourself. Quand les dessins y sont majoritaires on parle alors de « graph’zine », des fanzines graphiques : Bazooka, Le Dernier Cri, Bongoût pour les plus représentatifs.
    Cet atelier propose de s’exprimer librement à travers le dessin sur une thématique, puis d’appréhender de façon ludique la conception d’une publication. Différentes techniques de pliage sont abordées pour fabriquer son fanzine et repartir avec quelques copies à distribuer autour de soi. La pratique du fanzine, par son aspect hétéroclite et «fait maison» est particulièrement adapté à un atelier d’âge mixte, chacun pouvant s’exprimer à sa façon, selon ses envies ou ses aptitudes.
     
    Pour enfants, adolescents et adultes
    Matériel fourni | Goûter offert
    Prix libre | Inscriptions à e2.galerie@gmail.com
     
    Atelier animé par Marine penhouet, artiste bruxelloise active dans les domaines de l’auto-édition, la gravure, et le fanzine, qui organise et participe à de nombreuses expositions collectives entre Bruxelles, Paris et la Bretagne.

    Artiste

    Marine Penhouet

    Marine Penhouët 

    {…} Issue de différents référentiels, la méthodologie plastique de Marine Penhouët est marquée par une exigeante démarche de collection, employant par exemple les lignes architecturales visitées du désert de Pétra, la perspective dessinée des peintures de Giotto, la juxtaposition de plans comme fonction symbolique dans la peinture Canto d’amore De Chirico, les palmiers découpés de l’album de The Cure, Boy’s don’t cry, l’influence de la figure du smiley dans la culture « Acid House »,
    l’équilibre spirituel du couple Yin-Yang, le registre allégorique de la mort provenant du Moyen-Âge… L’artiste extrait des signes-formes qu’elle transforme, assemble, hybride et fait disparaître à son avantage.

    La notion de matrice est centrale. L’artiste s’en empare jusqu’au détournement de certains outils d’impression et de reproduction. En effet, les signes évoluent au fil de torsions et à travers ses différents médiums de prédilection qu’elle emploie, comme la gravure, le dessin, la peinture ou encore la photographie. L’installation est souvent le moyen par lequel l’artiste fixe le résultat de la recherche. En tant qu’éditrice, sous le projet, Hypnotismezine, la photocopieuse lui permet de générer le multiple. Dans sa pratique personnelle, le même outil glitche images et textes lors de mouvements aléatoires sous le flash de la machine. Par de nombreuses allusions au soleil, à l’éblouissement et au procédé de « révélation », l’utilisation de la photographie illustre ce lien insécable entre réaction chimique, lumière et optique dans son langage plastique. L’approche expérimentale liée à la représentation et à la composition souligne la persistante quête de la naissance de l’image. {…}

    (extrait du texte Matrice et persistance de Lucie Pinier, curatrice indépendante, Bruxelles, 2022)

    marinepenhouet.com


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