Le bouffon
- Quand : samedi 15 septembre 2018
- À quelle heure : 18h-19h
- Où : Sterput - Rue du Pont neuf, 4 - 1000 Bruxelles
- Combien : Entrée libre
- + d'infos : Voir l'event FB
Présentation
L’asbl E² et le collectif Körper ont l’honneur de recevoir l’artiste et orateur Victorien Ezard pour une enquête curieuse sur la figure du “Bouffon” dans le cadre de l’exposition collective “Là-bas” en présence des artistes.
Le Fol, Pourquoi?
“Sultutorum Numerus Est infinitus” (devise de la Mère-Folle).
Etant pris par la “Marotte du Fol” depuis ma tendre enfance, je l’analyse la tourne et la retourne dans tous les sens c’est un véritable dédale de quoi vous rendre fou oui bien disons, de vous faire perdre la boule…
Oyer, Oyer gente Dame et Demoiseau écoutez mon histoire.
Le monde des Esprits, de la Magie de ceux que l’on nomme “Tricoter” ou petit “Diable” me passionne par sa dimension libre, subversive et imaginative, je peux enfin décoller de la gravité, de ce sol lourd de contrainte. (…)
Victorien Ezard est né à Soyaux un 2 décembre 1986. Après un “CAP” et” BAC PRO” en communication graphique, Victorien Ezard est rentré à la “Villa Arson” où il a obtenu son DNAP et DNSEP en 2014, sous la bannière du “Puceau Parano”. Victorien Ezard s’est intéressé à la figure du “Bouffon” par le biais du Carnaval et de sa rencontre avec le grand folkloriste “Claude Gaignebet” à Nice. Le bouffon l’intéresse tout particulièrement pour sa diversité et sa liberté, il est le “docteur universel” et se retrouve dans beaucoup d’archétypes, y compris celui de “Merlin”… ou du merveilleux “Harlequin”… Placé sous le règne de l’absurde, le travail de Victorien Ezard voit se développer des petites machines dérisoires, telle une Nef des fous qui semble vouée à s’écrouler, posée sur un fin support tandis que sont suspendus à sa coque des organes ou des membres, comme un œil ou un bras. La pratique du dessin lui permet de développer des calembours visuels construits sur des jeux de mots et d’amorcer quelques développements narratifs au parfum fantasque. Souhaitant pointer une impuissance devant l’Histoire de l’art qui le voit enchaîner émerveillements et déceptions face à sa propre pratique, Victorien Ezard construit son travail comme par une stratification de ses insatisfactions, en laissant place au doute comme élément premier de l’acte de création.