Olga Mathey

Olga Mathey est née à Toulouse en 1990 et s’installe à Bruxelles en 2008. Depuis toujours, elle aime se balader la chair au vent et creuser dans la terre à mains nues. Son travail est axé autour de l’érotisme, du rituel, du sacré. Il s’inscrit entre poésie et malaise, entre pieux et païen. Il interroge la dualité. Masculin/féminin, attirant/repoussant, naïf/obscène. Sous des airs délicats et distingués, il se révèle terreux – tumultueux – instinctif – viscéral. Il craque – grogne – crie – jouie sans vergogne et sans détours pour faire rougir le silence. Il parle de ce qui se passe à l’intérieur, dans nos paysages anatomiques, dans nos fluides, dans tout ce que l’on ne peut comprendre ou diriger (dieu merci). Olga aime l’accident, l’imparfait, l’inattendu ce qui explique sa nécessité de broder à vif sans au préalable dessiner sur le tissu, et son goût pour la performance. Une échappée d’un an au sud du Mexique en 2013 a confirmé son goût pour les rituels, les femmes fortes et les catcheurs. Pour l’autodérision aussi et le plaisir de rire de tout.
Aujourd’hui ses égarements érotiques ont également pris la forme de deux courts-métrages où sexualité et bouffe sont étroitement liés. Elle grogne, chuchote ou rugit aussi ses textes au sein de Cabane Murmure, sur une nappe sonore électro-bruitée  toute en vents et marées, en écumes et remous interprétée par Anne Collet et Frédéric Becker. Ensemble ils créent des paysages sonores et anatomiques qui font rougir le silence.

Expositions : La Juponnerie, Toulouse, 2015 ; WCCBF, Mons , 2015/2018 ; Bol Rouge, Toulouse, 2016 ; La Diode, Liège, 2016 ; Centre Culturel François Mitterrand, Rouen, 2016 ;  L’Espace Blanche, Bruxelles, 2016 ; L’Atelier Gustave, Paris, 2016 ; Les Rituelles, Paris, 2018 ; Centre culturel Jacques Franck, Bruxelles, 2018 ; Le Maga, Bruxelles, 2018 ; Sterput, Bruxelles, 2018 ;  MAC, Liège, 2018 ; Erotikafton, Malmö, 2018…
Publications : magazine Berlingot, 2017 ; Le Vif Week-end, 2017 ; Epiphanot, 2016 ; Grazia, 2016…

http://olgamathey.com/