Résidences d’artistes

Plusieurs résidences d’artiste viendront envenimer la situation au Barlok.

Car il y aura, pour vous accueillir dès le 19 à midi, à l’intérieur même du Barlok, rien de moins qu’un fantastique labyrinthe qui dépassera tous vos rêves les plus fous (si vous faites en tout cas partie des ces gens qui ne font pas de rêves spécialement fous).

Il vous sera donc possible d’y errer pour paisiblement halluciner sur les œuvres exposées, vous terrer dans des impasses aménagées par des artistes triés sur le volet et, en bref, baigner et vous liquéfier dans une installation toute en surcharge visuelle et sonore, avec des images tout à fait perturbantes, des clignotements épileptiques et de la musique de dégénéré.

On ne recule vraiment devant rien quand il s’agit de vous faire passer un sale quart d’heure d’errance et de perdition.

 

Artistes incriminés :

Résidences

Arrache toi un œil
Arrache-toi un œil, en abrégé ATUO, est un duo composé d’Emy Rojas et de Gaspard Le Quiniou spécialisé dans la sérigraphie, le graphisme et l’illustration. Ils habitent et travaillent tous deux sur Paris.
Formé aux Beaux-Arts pour l’une, et dans une école de communication visuelle pour l’autre, ils cultivent un goût commun pour la musique et les organisations de concerts.
Ce n’est qu’au printemps 2005 qu’ils découvrent ensemble la sérigraphie par l’intermédiaire d’un groupe d’amis, dans un petit atelier à Bondy en banlieue parisienne.
S’en suivent quelques années d’expérimentations, d’erreurs, d’essais et de découvertes.
Ils se sont depuis spécialisés dans cette technique et ont ainsi créé plus d’une centaine d’affiches de concerts, des pochettes de disques, des designs de t-shirts et ont même commencé à éditer des livres d’artistes (O’Chaos, LL Cool Jo, Zhi Zang…).
Au fil de rencontres, ils ont été invités à montrer leur travail dans de nombreuses villes de France et d’Europe (Berlin, Rome, Bruxelles, Herleen, Tilburg, Hambourg, Paris, Lyon, Toulouse…).
Et depuis juillet 2009, ils ont ouvert leur propre atelier de sérigraphie à Paris dans le 11ème.
http://www.arrachetoiunoeil.com/
https://www.facebook.com/arrachetoiunoeil.art


Deborah Lothe & Silio Durt
La confrontation à la mort, à la maladie, son père médecin, la rigueur de la danse pratiquée depuis l’enfance, son métier de modèle vivant… Omniprésent, le rapport de l’être au corps, sa représentation anatomique aussi bien qu’esthétique, a marqué le parcours personnel et professionnel de l’artiste belge Deborah Lothe. Telle une évidence, le corps, dans sa beauté et dans sa décadence, apparaît comme le fil conducteur de son travail artistique. Elle a tour à tour exploré ce thème au travers de différentes disciplines artistiques, telle la danse, la performance, la photographie. Sa rencontre avec le fil, le travail textile, marque un tournant décisif dans son approche artistique. Ses œuvres mêlant dentelle, broderie et d’autres techniques, questionnent la fragilité, la tension, la brutalité et la beauté présentent au sein même de la condition humaine. Loin des clichés de la magnificence, le travail de Deborah Lothe est viscéral, direct, organique, incisif, sexuel. Il triture les tréfonds de l’âme en s’attaquant à la chair, s’appuie sur une recherche iconographique de la mort, de la cicatrice, de la douleur… L’empreinte du vécu. Son fil trace frénétiquement mais délicatement les lignes de vie du corps, évoquant le sang qui bat dans nos veines, notre force de vie.
https://www.facebook.com/deborah.lothe.1

Violence et intensité jouent à l’unisson pour conférer aux recherches de Silio Durt, une pâte, une matière en fusion. Riches et plurielles, ses coulées chromatiques envahissent la toile pour former un entrelacement poétique, une véhémence critique. Marqué par une culture du second degré et sous forme de diatribe, l’artiste passe d’un médium à un autre. Dessins, peintures, sérigraphies se suivent et se complètent autour de thématiques antagonistes. Influencé par les recherches de l’immédiat après-guerre du groupe CoBrA et de l’école américaine mais également par la culture graphique underground influée par le Dernier Cri et Bazooka, Silio Durt présente un désordre organisé, une déflagration de la matière picturale.
http://siliodurt.com/
https://www.facebook.com/siliodurt

Marine Penhouët & Mathieu Desjardins
Marine Penhouët Vit et travaille à Bruxelles. Son travail s’affirme dans l’espace pictural par des assemblages graphiques, souvent dualistes. Principalement par le dessin, la gravure et l’installation, l’artiste mêle culture(/)populaire et horreur sympathique. Les images qu’elle emprunte à une mémoire collective sont fondues et refaçonnées pour pénétrer dans l’espace du médium. Marine Penhouet digère puis recrache alors une certaine mythologie personnelle. Comme ayant traversé tant d’histoires ou bien comme révéler une photo dans une solution de nitrate d’argent. Entre le monde d’hier et d’aujourd’hui, entre le monde extérieur et celui du dedans. Commençant généralement par une tache ou une griffure. Une erreur ou un défaut. De grands bains de couleurs, de l’acide révélateur, une écriture gravée. Ces réactions, dites chimiques, entre les différentes techniques de représentation lui permettent alors de créer de nouveaux supports graphiques. Une nouvelle dimension.
http://base.ddab.org/marine-penhouet
https://www.facebook.com/0PENHOUET0
https://marinepenhouet.wordpress.com/

 

Le bordelais Mathieu Desjardins est un illustrateur unique avec une expression graphique spécifique : sombre, grotesque, psychédélique, méticuleuse, fascinante.
Stylistiquement, son travail rappelle les univers étranges de Charles Burns, Gary Panter et Robert Crumb. L’artiste fait partie de la culture fanzine pour laquelle il a créé et publié le magazine Gestroco club en 2001, puis, il monte en 2010 les éditions MéconiuM qui expulsent en sérigraphie des substances amères considérées pour leur toxicité et leur goût écœurant sur des posters et dans les pages de la revue collective Avorton.
http://bellevue-illustration.com/mathieu-desjardins/
https://www.facebook.com/mathieu.desjardins.35


Nils Bertho
Nils Bertho est un dessinateur compulsif de 27 ans, qui a choisi de partir dans tous les sens, illustrateur passionné de cinéma maboul, il raconte des histoires chargées de tensions à travers ses personnages hybrides. Il est investi dans plusieurs collectifs de dessin underground, notamment via la galerie Le Mat, et sur la scène noise avec son boys-band Adolf Hibou. Le dessin, la performance et le son sont ses médiums de prédilection car ils sont au service d’une énergie brute, de l’ici et du maintenant, en d’autres termes, de l’action pure. Passionné de punk-musique, de bd underground, de cinéma bis et de tout ce qui porte attrait à l’humour douteux et au mauvais goût, il puise constamment dans ses références pour créer son propre univers. Oscillant d’un style à l’autre à coup d’improvisations graphiques, du trait minutieux, maîtrisé et kaléidoscopé avec la plus fine pointe du Rotring, au gros feutre qui bave et tache.
http://www.nilsbertho.com/
https://www.facebook.com/nils.kirigoute
https://www.facebook.com/lematgalerie
https://www.facebook.com/pages/Nils-bertho/140711485983027

Quentin Mabuse
Quentin Mabuse est un illustrateur vivant et travaillant à Bruxelles. Sa passion pour les arts imprimés et l’illustration est né de sa résidence au Dernier Cri (éditeur indépendant marseillais) et de ses lectures de comix et bandes dessinés.
Son art est pluridisciplinaire, Quentin imprime ses propres projets à la main dans son atelier/imprimerie qu’il dirige avec sa compagne, Rebecca Rosen.
Ses oeuvres sont sincères et fantaisistes, son trait est varié, et son style découle des illustrateurs qu’il admire tel que Keïti Ota, Seth, ou encore Jim Woodring.
http://cargocollective.com/quentinpillot

Sculptures et installations

Aude Laszlo
Née en 1988, elle grandit dans un prieuré du XIIe siècle à l’architecture absurde, rapiécé de béton et de pierre où elle fomente ses premiers projets de structures.  Elle intègre les beaux-arts de Bordeaux puis s’exile à Tahiti où elle continue l’apprentissage d’une culture du système D. Retour à La Sorbonne pour y étudier les Arts Plastiques tout en y développant ses techniques personnelles de sculpture. En 2014, elle co-fonde le collectif 35h, où elle transpose ses œuvres dans des scénographies sur-mesure. En 2015, elle se base à Bruxelles pour poursuivre ses études. Son travail se résume en une interaction constante entre le matériau, le geste, et l’espace. Elle utilise principalement le scotch, le latex, le charbon, la cendre et le papier, avec lesquels elle s’applique à recréer une empreinte, une image fantôme, une résurgence fondamentalement éphémère, où la destruction des pièces fait partie intégrante de l’œuvre
http://laszlodekaszon.tumblr.com/

Dawamesk
Thomas Mercier est un artiste autodidacte vivant à Bruxelles.
Ses créations artistiques (peintures, sérigraphies, graphisme, performances sonores et photographies détournées), sont personnelles, spontanées et libérées de toutes conventions. L’artiste revendique une forme d’art brut. Issu de la contre-culture, il replace dans sa perspective une certaine forme d’art « rebelle».
http://www.dawamesk.tk/

François De Jonge
Diplômé de l’Ecole de Recherche Graphique en 2005. Peinture, photographie, vidéo, sérigraphie… François De Jonge se plaît aussi à raconter sa vie en bandes dessinées. Il cofonde une micro-édition avec Carl Roosens et Alexandre De Moté, les éditions Nos Restes. En 2012, il crée le fanzine « Super-Structure » avec Francesco Defourny suite à quatre jours d’occupation et de recherche au VRAK festival n° 3 au théâtre de L’L. Chaque sortie d’un « Super-Structure » est l’occasion d’une exposition réunissant plus d’une vingtaine d’auteurs.
François De Jonge est un auteur profondément organique et cérébral. Il y a dans son travail une cohabitation d’énergies a priori antinomiques enthousiasmantes, où tout s’emmêle, où le dessin est narratif et la structure plastique. Il donne une attention toute particulière au détail du dessin dans un travail très présent sur l’architecture générale de la page. Il y a dans un même mouvement un bouillonnement rageur et une précision des plus rigoureuses.
http://superstructurestructure.tictail.com/
https://www.facebook.com/sprstrctr
https://www.facebook.com/francois.dejonge.52

 

Fresques

Bryan Beast
Bryan Beast vit et travaille en Belgique.
L’artiste fabrique des collages numériques, reprenant l’esthétique de l’image gravée, et crée un univers necro-pornographique, rempli de monstres tristes, de saints sales et d’hermaphrodites en décomposition. Le matériel est noble et donne une impression de cisellement, mais le but avoué reste l’infection. Les plantes étoffent un décor maigre, masquent des enfants ne vieillissant plus, des vieillards immortels, dans des scénettes figées, que l’attente d’un effacement qui ne vient jamais rend poétiques.
https://www.facebook.com/bryan.obeast

 

Mauvaise Foi
L’association Mauvaise Foi a été créée lors d’un jour radieux d’Octobre 2012 par cinq artistes fraîchement dépucelés par le Monde du travail. Manuel, Benjamin, Hugo, Chloé et Rémy.
L’idée de se rassembler pour être plus forts face à l’adversité, n’est pas l’unique raison d’une telle création. La plus importante, celle qui trottait dans leurs petites têtes depuis déjà pas mal de temps, était de pouvoir publier, éditer leurs propres œuvres et celles d’autres artistes qui partageraient le goût du livre artisanal, fait main, de A à Z… Créer des livres, affiches ou tout autre média imprimé, à petite échelle mais avec une force saine et véridique qui viendrait du fond du cœur tendre et scintillant de l’artiste porteur d’une œuvre en devenir. S’est rajouté à cela une envie de partager plus directement avec le public, au moyen de la réalisation d’événements, comme des expositions, des ateliers de découvertes, des cours, la réalisation de fresques…
Les artistes de l’association Mauvaise Foi se réunissent et participent à un projet commun, Laurence 666, une revue graphique et scénarisée, (à peu près) semestrielle. La revue Laurence 666 est née en mai 2012. C’est une revue de bandes dessinées et d’illustrations très originale par son concept :
– Le comité éditorial (constitué des membres dirigeants de l’association) se réunit pour définir l’histoire globale de la revue.
– Cette grande histoire est ensuite découpée en séquences et chaque auteur doit illustrer une ou plusieurs de ces séquences.
Le résultat est une histoire cohérente, racontée par de multiples voix, avec autant de graphismes différents qu’il y a d’auteurs.
http://www.mauvaisefoi-editions.com/
https://www.facebook.com/mauvaisefoieditions


Mathieu Desjardins
vois plus haut

Vincent Duperray
Un jour il décide de raconter des histoires. Il s’enfuit donc au  Québec en 2011 pour y suivre le programme de bande dessinée de l’université de Gatineau (EMI) dans la province de l’Outaouais.
Il trouve là‐bas plein de gens hyper zélés, apprend plein de trucs et astuces pour bande‐dessiner mieux et participe au fanzine local Plan B. Après un an, il reprend la route du vieux continent. Il gagne le concours international « Dessinateur de demain » organisé par le festival BD‐FIL de Lausanne.
Il décide d’arrêter sa formation et part pour Bruxelles début 2012. Là‐bas, il participe au fanzine de ses amis Morvelle & Guacamole et à d’autres projets. Quelques mois de travail plus tard et un passage par les affres du doute, il trouve un éditeur qui veut de son histoire.
Il réalise une résidence à la maison des artistes d’Angoulême pour terminer son premier livre «  Polka sur autoroute », sortie en mai 2014 Ed Requins Marteaux. Il participe ensuite à la revue PAPIER (dans le numéro 3).
A présent il vit sur la place des fêtes de Paris et travaille cahin‐caha à des séries d’illustrations et une nouvelle histoire.
http://d‐u‐p‐e.blogspot.com/
http://duptopie.com/

Vincent Wagnair
Vincent Wagnair est un dessinateur et auteur de bande dessinée originaire de Metz et vivant à Bruxelles. Il remplit des feuilles de papier de façon compulsive avec une méthode héritée de l’écriture automatique et du Cut-up. C’est rigolo et un peu malsain des fois quand même.
https://www.facebook.com/vincent.wagnair