Le 18 septembre, au Kabinet, aura lieu le vernissage d’une exposition d’œuvres originales créées spécialement pour l’occasion par une fameuse brochette d’artistes visuels probablement adeptes (et certainement victimes) de problèmes oculaires.
Ces œuvres constitueront en même temps la base visuelle d’une installation pleine d’échardes que vous retrouverez dès le 19 septembre au Barlok.
Artistes incriminés :
Alkbazz vit dans le sud de la France. Il pratique différentes activités artistiques de façon confidentielle, évoluant volontiers dans l’univers graphique souterrain. Depuis 2006, il occupe l’atelier Le Garage L. à Forcalquier où il a entamé un intense travail de dessin, de gravure, et d’édition. Ses œuvres se retrouvent dans différents fanzines collectifs européens ou livres d’artistes chez quelques éditeurs autonomes comme Le Dernier Cri ou Le Cagibi. Il a participé à plusieurs expositions en Europe.
http://alkbazz.free.fr/
https://www.facebook.com/alkbazz.garagel
Amandine Urruty a étudié les Arts Plastiques à Toulouse, où elle côtoya divers artistes maudits locaux et s’adonna à la peinture animalière et à la représentation de nu callipyge sur différents supports : prospectus, toiles monumentales, corps de popstar française…
Armée d’une solide technique du crayon, elle puise son inspiration dans les tableaux de Jérôme Bosch et dans la lecture du Nouveau Détective, brassant dans son sillage les amoureux de symbolique alchimique et les adolescentes plantureuses (un peu) vulgaires. En résulte une œuvre baroque jouant un numéro d’équilibriste sur la frontière qui sépare l’élégance la plus noble de la vulgarité la plus crasse, telle une improbable rencontre entre le Muppet Show et le Moyen-Age fantastique.
L’artiste a entre autre exposé en solo à La Mauvaise Réputation à Bordeaux, à Arts Factory à Paris et au Lieu unique à Nantes. Depuis 2008, elle participe à de nombreuses expositions collectives à travers le monde (New-York, Denver, Paris, Lyon, Berlin, Bangkok, Madrid etc.).
Ses dessins sont publiés dans divers ouvrages, en solo ou en collectif, comme par exemple Dommage Fromage (United Dead Artists), Life After Death (Popper), Franky (Les Requins Marteaux), Character Compendium (Pictoplasma) etc. ; et ses illustrations se retrouvent dans des journaux et magazines comme Le Monde, Les Inrockuptibles, Libération, Arte etc.
http://amandineurruty.com/
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Arnaud Rochard travaille la gravure sous toutes ses formes, sur bois, aquatinte, eau forte ; réalise des dessins à la plume, qui, comme la gravure, permettent un haut degré de précision ; et crée aussi de puissantes planches de bois gravées, dans lesquelles il creuse ses dessins avec rage, vigueur et acharnement pour révéler ce qui se cache, en dessous, de cru et de sauvage.
Ses œuvres sont des visions brutales, mystérieuses, sanguinaires et macabres d’un univers d’où ont reflué les règles fragiles qui ont un jour composé une civilisation.
Les signes distinctifs de la noirceur sont là : têtes de mort, chauves-souris, bêtes apocalyptiques etc. Rien d’inédit dans ces motifs, mais un vertige d’époques et de lieux qui viennent se précipiter ici.
La technique, minutieuse, acérée, garantit le potentiel de déchaînement chaotique de son œuvre. Elle pousse la représentation jusqu’à la menacer d’instabilité. Plus il y a de motifs accumulés et plus la matière se fait dense, chargée, explosive.
L’artiste est représenté par la Galerie Maïa Muller à Paris depuis 2011. Il participe aussi à de nombreuses expositions collectives depuis 2009 à Quimper, Nantes, Rennes, Berlin, Marseille, Detroit, Bruxelles etc.
http://arnaudrochard.unblog.fr/
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Arnus est une personne. Suite à une formation grossière en graphisme, timide à l’extrême, il vit mal les humiliations à répétition des entretiens d’embauche ratés.
En 2007 il dit stop au massacre et décide de dessiner à la main comme il ne l’avait pas fait depuis au moins dix ans. S’en suivent une série de portraits peu flatteurs, d’affiches de concert, de couvertures et participations à des revues, d’expositions en France et dans le monde.
http://ohlalaa.free.fr/
http://arnushorribilis.blogspot.be/
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Arrache-toi un œil, en abrégé ATUO, est un duo composé d’Emy Rojas et de Gaspard Le Quiniou spécialisé dans la sérigraphie, le graphisme et l’illustration. Ils habitent et travaillent tous deux sur Paris.
Formé aux Beaux-Arts pour l’une, et dans une école de communication visuelle pour l’autre, ils cultivent un goût commun pour la musique et les organisations de concerts.
Ce n’est qu’au printemps 2005 qu’ils découvrent ensemble la sérigraphie par l’intermédiaire d’un groupe d’amis, dans un petit atelier à Bondy en banlieue parisienne.
S’en suivent quelques années d’expérimentations, d’erreurs, d’essais et de découvertes.
Ils se sont depuis spécialisés dans cette technique et ont ainsi créé plus d’une centaine d’affiches de concerts, des pochettes de disques, des designs de t-shirts et ont même commencé à éditer des livres d’artistes (O’Chaos, LL Cool Jo, Zhi Zang…).
Au fil de rencontres, ils ont été invités à montrer leur travail dans de nombreuses villes de France et d’Europe (Berlin, Rome, Bruxelles, Herleen, Tilburg, Hambourg, Paris, Lyon, Toulouse…).
Et depuis juillet 2009, ils ont ouvert leur propre atelier de sérigraphie à Paris dans le 11ème.
http://www.arrachetoiunoeil.com/
https://www.facebook.com/arrachetoiunoeil.art
Entité instable dont les humeurs sont fonction d’une équation à inconnues multiples, Aude Carbone (diminutif d”Auxyd de Carbone”) peut à la fois être un personnage dont le PH avoisine le zéro, qu’une barbe à papa aussi sucrée que colorée. Ses productions graphiques sont le plus souvent l’accouchement de réponses en image à des expériences vécues plus ou moins traumatisantes ou à des problématiques existentielles. Et que ça vous plaise ou non, ça, elle s’en fout, du moment que tout ça sort de sa tête…
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https://www.facebook.com/aude.carbone
Bryan Beast vit et travaille en Belgique.
L’artiste fabrique des collages numériques, reprenant l’esthétique de l’image gravée, et crée un univers necro-pornographique, rempli de monstres tristes, de saints sales et d’hermaphrodites en décomposition. Le matériel est noble et donne une impression de cisellement, mais le but avoué reste l’infection. Les plantes étoffent un décor maigre, masquent des enfants ne vieillissant plus, des vieillards immortels, dans des scénettes figées, que l’attente d’un effacement qui ne vient jamais rend poétiques.
https://www.facebook.com/bryan.obeast
Les collages et dessins de Cazzimir Meulemans abordent des thèmes sombres et sinistres telles que la mort, la pornographie et l’horreur. Ses dessins présentent des lignes fortes et puissantes tandis que ses collages sont plus abstraits.
Cazzimir Meulemans a été publié par Le Garage L. dans le livre solo Ghoul Hindsight ainsi que dans les fanzines collectifs Alkom X. L’artiste a aussi récemment collaboré avec Janus Lemaire, graphiste et photographe, pour réaliser un livre autoédité entièrement sérigraphié, dans lequel se retrouve leur fascination pour le symbolisme occulte.
Ses dessins se retrouvent également dans le magazine Grafixx.
https://www.flickr.com/photos/cazylum/
https://www.facebook.com/cazzimir.meulemans
Elzo Durt vit et travaille à Bruxelles. Né à l’aube des années 80, ce graphiste et illustrateur compose ses images à partir de collages numériques qu’il imprime le plus souvent lui-même en sérigraphie. Son univers d’inspiration largement psychédélique est pour le moins fantasmagorique, parsemé d’allusions cosmiques et d’une touche vintage très urbaine. Il réalise de nombreuses pochettes de disques pour le label Born Bad. L’univers joyeusement morbide d’Elzo se décline aujourd’hui sur des covers de magazines, des affiches de festival, des pochettes de disques, mais aussi dans des journaux comme Le Monde. Avec ses œuvres imprimées en sérigraphie, il a sillonné toute l’Europe, traversant même l’Atlantique pour exposer aux États-Unis.
http://elzodurt.com/
https://www.facebook.com/elzo.durt
À la fois atelier, espace d’exposition et de vente, En traits libres est avant tout un lieu artistique atypique, un collectif et une association gérée par une équipe de 13 artistes avec la volonté commune d’être instigateurs de projets culturels.
Mattt Konture, Thomas Romarin et Sandra Vérine sont les artistes invités à participer au festival E². Ils produiront spécialement pour l’événement des dessins à 6 mains !
http://entraitslibres.blogspot.be/
https://www.facebook.com/entraitslibres
Mattt Konture
Dessinateur et auteur de nombreuses bandes dessinées, Mattt Konture trouve son inspiration dans les travaux de Marc Caro, Moebius, Jean Solé, Francis Masse… Ses dessins peuvent rappeler les travaux de Robert Crumb, même s’il n’a pas été influencé par ce dernier en premier lieu. Dès 1968, ses premiers comix ont inspirés le renouveau du récit autobiographique dans la BD des années 1990. L’improvisation, l’expérimentation et le travail collectif font partie intégrante de sa démarche. Considéré comme un « pape de l’underground » en France, Mattt Konture gravite dans différents milieux : bande dessinnée indépendante, microédition et scène musicale rock. L’artiste est co-fondateur de la maison d’édition L’Association et de l’atelier d’artistes montpelliérain En Traits Libres.
https://www.facebook.com/mattt.konture
Sandra Vérine
Sandra Vérine est une artiste-plasticienne autodidacte. Née à New-York en 1974, elle vit et travaille aujourd’hui à Montpellier. Membre actif de l’atelier d’artistes montpelliérain En Traits Libres, elle expérimente différentes techniques (photographie, dessin, gravure, peinture, écriture), styles et formats. Avec la découverte de l’encre de chine, le dessin devient sa technique de prédilection. Elle aime la violence du contraste du noir avec le blanc de la feuille, le danger de travailler directement sans croquis. L’expressivité du trait, énergique, et une forte gestualité caractérisent son travail.
http://traitsnoirspageblanche.ultra-book.com/
http://alliwannadoisdrawconcerts.tumblr.com/
https://www.facebook.com/sverine1
Diplômé de l’Académie Royale des Beaux-Arts de Bruxelles en section illustration-BD, Francesco Defourny vit à Bruxelles et travaille à Liège en tant que professeur d’arts-plastiques.
Il est le co-fondateur du fanzine George en 2007, il dessine et scénarise à L’Association depuis 2009, il est illustrateur, dessinateur et organisateur d’exposition aux Editions United Dead Artists, ancien membre du collectif Mycose (prix de la BD alternative à Angoulême), il participe à de nombreux ouvrages undergrounds et expositions collectives en Europe.
Il a plus d’une dizaine de publications personnelles (Le Secret, Le Chien, Rudemetalmonsters etc.) et ses dessins se retrouvent dans de nombreux ouvrages collectifs (Mycose, Le Muscle carabine, Soap comics, Le Lapin, Le Revolver etc.).
Ses dessins, nerveux et détaillés, invitent à se perdre dans un univers fantasmagorique.
http://francescodefourny.blogspot.be/
https://www.facebook.com/francesco.defourny
Gwen Tomahawk vit et travaille à Paris. Formé à l’Ecole Nationale Supérieure des Arts Appliqués et des Métiers d’Art (ENSAAMA), l’artiste pratique tant la carte à gratter que la gravure, le dessin, l’infographie et la peinture.
http://www.twk-artwork.com/
http://trashdeguerre.blogspot.be/
https://www.facebook.com/gwentomahawk
Julien Raboteau, alias Jurictus, est un artiste marseillais résolument « anti-diffusion institutionnelle ».
Il propose de minutieux dessins à la plume. En noir et blanc, en couleur et même en 3D, les histoires de ses planches se déchaînent et se mêlent et donnent des œuvres libres, presque sauvages.
L’artiste a participé à de nombreuses expositions collectives en France : le Centre d’art contemporain de Basse-Normandie, la galerie Mineur à Montceau-les-Mines, la Galerie OU, lieu d’exposition pour l’art actuel à Marseille, au Musée international des arts modestes à Sète etc.
Ses dessins se retrouvent dans de nombreux fanzines. Jurictus est également édité à plusieurs reprises par le Dernier Cri.
http://jurictusnecato.blogspot.be/
https://www.facebook.com/jurictus.necatombe
Sophie Laronde est née à Paris en 1980. Elle dessine dans une petite contrée de l’Indre.
Un art pictural sombre et torturé, l’artiste se plait à tendre, hacher, triturer, et tordre les corps, leur infligeant les pires sévices de ses feutres avec un art du détail et une inspiration qui prend ses sources dans un onirisme intense, des obsessions, du vécu. La folie, les lubies sexuelles présentées au spectateur dérangent, mordent, hululent, et c’est pour le plus grand des plaisirs.
http://sophielaronde.tumblr.com/
https://www.facebook.com/douce.et.chaude
Marie-Pierre Brunel collectionne, compile, accumule toutes sortes de documents formant une bibliothèque de matière première nécessaire à sa production (anciennes publicités, manuels d’éducation, images encyclopédiques, gravures du folklore de différents pays…). Ces images sont par la suite conjuguées, détournées, disloquées ou collées les unes aux autres, offrant un univers singulier de mutations visuelles.
http://www.mariepierrebrunel.com/
http://yokogaga.tumblr.com/
https://www.facebook.com/mpbrunel
Marine Penhouët
Marine Penhouët Vit et travaille à Bruxelles. Son travail s’affirme dans l’espace pictural par des assemblages graphiques, souvent dualistes. Principalement par le dessin, la gravure et l’installation, l’artiste mêle culture(/)populaire et horreur sympathique. Les images qu’elle emprunte à une mémoire collective sont fondues et refaçonnées pour pénétrer dans l’espace du médium. Marine Penhouet digère puis recrache alors une certaine mythologie personnelle. Comme ayant traversé tant d’histoires ou bien comme révéler une photo dans une solution de nitrate d’argent. Entre le monde d’hier et d’aujourd’hui, entre le monde extérieur et celui du dedans. Commençant généralement par une tache ou une griffure. Une erreur ou un défaut. De grands bains de couleurs, de l’acide révélateur, une écriture gravée. Ces réactions, dites chimiques, entre les différentes techniques de représentation lui permettent alors de créer de nouveaux supports graphiques. Une nouvelle dimension.
http://base.ddab.org/marine-penhouet
https://www.facebook.com/0PENHOUET0
https://marinepenhouet.wordpress.com/
Mathieu Desjardins
Le bordelais Mathieu Desjardins est un illustrateur unique avec une expression graphique spécifique : sombre, grotesque, psychédélique, méticuleuse, fascinante.
Stylistiquement, son travail rappelle les univers étranges de Charles Burns, Gary Panter et Robert Crumb. L’artiste fait partie de la culture fanzine pour laquelle il a créé et publié le magazine Gestroco club en 2001, puis, il monte en 2010 les éditions MéconiuM qui expulsent en sérigraphie des substances amères considérées pour leur toxicité et leur goût écœurant sur des posters et dans les pages de la revue collective Avorton.
http://bellevue-illustration.com/mathieu-desjardins/
https://www.facebook.com/mathieu.desjardins.35
Nicolas Pegon se dépeint dans son œuvre. Il fait de son éthique un prétexte à son esthétique et s’exprime, dialogue, pense, écrit pour un résultat qui n’est pas seulement abstrait ; mais qui est aussi abstraction. L’anthropomorphisme est à la base de son travail. Il prête à l’animal des expressions, des désirs, des angoisses et un érotisme humains pour se faire critique. Les têtes coupées, les corps sectionnés, les membres mélangés, rehaussés par un propos moderne illustré par des figures évidentes de la culture pop et confondus dans un graphisme à géométrie variable sont la manière par laquelle il verbalise son malaise que l’on peut qualifier tout à la fois de générationnel et d’universel.
Nicolas Pegon prend, écrase, coupe, étire, modèle, aplatie au même niveau et mélange tout, car tout peut être mélangé.
http://www.nicolaspegon.fr/
https://www.facebook.com/pegonnicolas
Nils Bertho est un dessinateur compulsif de 27 ans, qui a choisi de partir dans tous les sens, illustrateur passionné de cinéma maboul, il raconte des histoires chargées de tensions à travers ses personnages hybrides. Il est investi dans plusieurs collectifs de dessin underground, notamment via la galerie Le Mat, et sur la scène noise avec son boys-band Adolf Hibou. Le dessin, la performance et le son sont ses médiums de prédilection car ils sont au service d’une énergie brute, de l’ici et du maintenant, en d’autres termes, de l’action pure. Passionné de punk-musique, de bd underground, de cinéma bis et de tout ce qui porte attrait à l’humour douteux et au mauvais goût, il puise constamment dans ses références pour créer son propre univers. Oscillant d’un style à l’autre à coup d’improvisations graphiques, du trait minutieux, maîtrisé et kaléidoscopé avec la plus fine pointe du Rotring, au gros feutre qui bave et tache.
http://www.nilsbertho.com/
https://www.facebook.com/nils.kirigoute
https://www.facebook.com/lematgalerie
https://www.facebook.com/pages/Nils-bertho/140711485983027
Nuvish vit et travaille à Grenoble. Il a constitué au fil du temps une sorte de grand-œuvre miniature. L’originalité de son travail, parfaitement identifiable même sur des supports différents, tient de la minutie des procédés employés et de l’atmosphère surréelle et sourdement inquiète de son univers graphique. Sa démarche artistique très simple le rapproche des inclassables et autres singuliers de l’art Brut.
Ses œuvres ont été exposées dans de nombreux lieux d’arts et galeries dans le cadre d’expositions personnelles et collectives à Paris, Grenoble, Lyon, Marseille etc. Son travail a été imprimé par plusieurs éditeurs, notamment Le Dernier Cri, Chacal Puant, Lune Produkt, Etudes et Promotion de l’Art Contemporain, Cœur Hanté etc. Ses dessins sont également publiés dans diverses revues graphiques et culturelles : Ortie, La Monstrueuse, le Paradis, OBCN… ainsi que dans le journal Le Monde.
https://nuvishmircovich.wordpress.com/
Artiste atypique, Piet Du Congo s’exprime librement au travers le dessin, la peinture, la musique, le tatouage… Peinture underground et religieuse, 8-bit, affiches propagandes… Piet Du Congo puise dans des décennies de culture lorsqu’il s’exprime. Bien que sa palette d’inspirations soit large, il parvient à les mélanger et à les combiner via sa technique de « collage » afin de donner un résultat unique et équivoque. Cela fait maintenant plus ou moins huit ans que l’artiste a ajouté le tatouage à sa palette de disciplines artistiques. Artiste totalement investi, Piet Du Congo collectionne les passions de manière à les mettre en relation dans son tatouage. Ainsi c’est son dessin, sa poterie, sa peinture ou encore sa musique électro-post-punk que l’on peut discerner dans ses réalisations. Nourrissant son style de « collage » qui consiste à mélanger et juxtaposer les styles et idées, ses inspirations vont de la pornographie aux œuvres de Jean-Michel Basquiat. L’alchimie opérée provoque un résultat déstructuré et coloré. A cela, Piet Du Congo insert volontairement une dose de violence contrôlée en traitant des sujets d’adultes avec un regard d’enfant. Il obtient un aspect brutal et explique rechercher cette impression de «mal fait», l’esthétique n’étant pas son objectif.
http://pietducongo.com/
https://www.facebook.com/piet.ducongo.7
Avec la précision d’une chirurgienne, Pole Ka dessine des corps, les dissèque, les écorche et avec une main sûre nous dévoile ses images acérées. Des personnages imaginaires, sortis tout droit d’un cabinet de curiosités. Visions oniriques où se mélangent, l’animal, le végétal, personnages hybrides, science et religion, l’encyclopédie de Diderot et d’Alembert, Jérôme Bosch et Lucas Cranach, les collages surréalistes de Max Ernst et les enluminures du Moyen-Age.
http://www.poleka.fr/
https://www.facebook.com/polekapoleka
Quentin Mabuse est un illustrateur vivant et travaillant à Bruxelles. Sa passion pour les arts imprimés et l’illustration est né de sa résidence au Dernier Cri (éditeur indépendant marseillais) et de ses lectures de comix et bandes dessinés.
Son art est pluridisciplinaire, Quentin imprime ses propres projets à la main dans son atelier/imprimerie qu’il dirige avec sa compagne, Rebecca Rosen.
Ses oeuvres sont sincères et fantaisistes, son trait est varié, et son style découle des illustrateurs qu’il admire tel que Keïti Ota, Seth, ou encore Jim Woodring.
http://cargocollective.com/quentinpillot
Originaire de Montréal, Rebecca Rosen vit à Bruxelles depuis 2014. Elle est co-fondatrice de L’appât, une imprimerie artisanale située à Forest.
http://cargocollective.com/rebeccarosen
Graphiste germé en 1985 dans le Tournaisis belge, fameux à Bruxelles pour ses flyers épileptiques, Robin Renard n’est pas là pour japper dans le vide. En Arts Graphiques à Saint Luc, il sort de son terrier pour rafler le prix artistique « Jacques Marchall » en 2006 avant de célébrer son diplôme l’année suivante. Plus tard, l’appel de la culture sous-terraine est plus forte que celui des Beaux-Arts : il tourne le dos à l’Académie et mulote l’occasion de se faire connaitre dans la scène punk et garage où certains de ses compagnons de meute évoluent. Coup de paluche sur le museau, les typographies s’enchaînent et Robin trouve rapidement sa patte.
L’artiste participe à de nombreuses expositions collectives à travers le monde.
Robin Renard force l’union entre le punk et le psychédélisme dans un vacarme assourdissant. Des illustrations hurlantes où les couleurs bondissent dans un chaos nerveux de traits et de points.
http://robinrenard.com/
https://www.facebook.com/robignole
Samuel Guillet alias Sam Rictus, diplômé en 2004 de l’école des Beaux-arts du Mans, dessine depuis toujours, il évolue dans un univers graphique qui s’apparente à celui de la Figuration Libre, du dessin pur. Initié à la sérigraphie en 2005 par la maison d’édition « Le Dernier cri » située à Marseille, il acquiert toutes les techniques lui permettant de reproduire ses dessins originaux (noir et blanc) en couleur et sur des supports différents.
En 2009, il édite posters et livres d’artistes sous l’égide de « Catoblépas », sa propre maison d’édition : au total 7 livres publiés de 5 auteurs différents et 20 posters. Toutes ces productions sont faites artisanalement et en tirage limité.
L’artiste est également édité par La Cinquième Couche et Les Requins Marteaux.
Il participe régulièrement à de nombreux Fanzines et créations de posters. Ses dessins originaux, tirages en sérigraphie, et BD ont été exposés dans des librairies comme Vent d’Ouest au Lieu Unique à Nantes, ainsi qu’au Monte-en-l’air et Bd-Spirit à Paris etc.
http://samrictus.canalblog.com/
https://www.facebook.com/sam.rictus
Silio Durt
Violence et intensité jouent à l’unisson pour conférer aux recherches de Silio Durt, une pâte, une matière en fusion. Riches et plurielles, ses coulées chromatiques envahissent la toile pour former un entrelacement poétique, une véhémence critique. Marqué par une culture du second degré et sous forme de diatribe, l’artiste passe d’un médium à un autre. Dessins, peintures, sérigraphies se suivent et se complètent autour de thématiques antagonistes. Influencé par les recherches de l’immédiat après-guerre du groupe CoBrA et de l’école américaine mais également par la culture graphique underground influée par le Dernier Cri et Bazooka, Silio Durt présente un désordre organisé, une déflagration de la matière picturale.
http://siliodurt.com/
https://www.facebook.com/siliodurt
Deborah Lothe
La confrontation à la mort, à la maladie, son père médecin, la rigueur de la danse pratiquée depuis l’enfance, son métier de modèle vivant… Omniprésent, le rapport de l’être au corps, sa représentation anatomique aussi bien qu’esthétique, a marqué le parcours personnel et professionnel de l’artiste belge Deborah Lothe. Telle une évidence, le corps, dans sa beauté et dans sa décadence, apparaît comme le fil conducteur de son travail artistique. Elle a tour à tour exploré ce thème au travers de différentes disciplines artistiques, telle la danse, la performance, la photographie. Sa rencontre avec le fil, le travail textile, marque un tournant décisif dans son approche artistique. Ses œuvres mêlant dentelle, broderie et d’autres techniques, questionnent la fragilité, la tension, la brutalité et la beauté présentent au sein même de la condition humaine. Loin des clichés de la magnificence, le travail de Deborah Lothe est viscéral, direct, organique, incisif, sexuel. Il triture les tréfonds de l’âme en s’attaquant à la chair, s’appuie sur une recherche iconographique de la mort, de la cicatrice, de la douleur… L’empreinte du vécu. Son fil trace frénétiquement mais délicatement les lignes de vie du corps, évoquant le sang qui bat dans nos veines, notre force de vie.
https://www.facebook.com/deborah.lothe.1
Portraits ou autoportraits ? Double je, Tristan des Limbes se met à nu dans ses dessins et nous montre le mal-être à l’état pur. Voyage intérieur, la recherche au plus profond de soi, de sa chair, de son âme, comme pour en extraire une vérité. Tristan ou « l’ombilic des limbes » nous entraîne dans son univers en spirale, où la vie, la mort, la souffrance, l’existence même sont remises en question.
http://www.tristandeslimbes.com/
https://www.facebook.com/tristanlimbes
https://www.facebook.com/pages/Tristan-Des-Limbes/117358951674695
Vincent Wagnair est un dessinateur et auteur de bande dessinée originaire de Metz et vivant à Bruxelles. Il remplit des feuilles de papier de façon compulsive avec une méthode héritée de l’écriture automatique et du Cut-up. C’est rigolo et un peu malsain des fois quand même.
https://www.facebook.com/vincent.wagnair