Appel à films / stop motion / gif etc. sur le thème du labyrinthe
Marie-Pierre Brunel collectionne, compile, accumule toutes sortes de documents formant une bibliothèque de matière première nécessaire à sa production (anciennes publicités, manuels d’éducation, images encyclopédiques, gravures du folklore de différents pays…). Ces images sont par la suite conjuguées, détournées, disloquées ou collées les unes aux autres, offrant un univers singulier de mutations visuelles.
Son travail tourne autour des thèmes du masque, du déguisement, de l’animalité, des rituels ancestraux, de l’inquiétante étrangeté. On trouve de l’étrange, voire du fantastique, autant dans ses dessins que ses peintures, gravures, et collages.
http://www.mariepierrebrunel.com/
Avec la précision d’une chirurgienne, Pole Ka dessine des corps, les dissèque, les écorche, et d’une main d’artisan besogneux compose ses images acérées. Elle égare ses personnages étranges dans des paysages imaginaires, des scènes grotesques. Des visions tout droit sorties d’un cabinet de curiosités prennent corps ; ici se mêlent animaux, insectes, végétaux, personnages hybrides et monstrueux, convoquant la médecine et la religion, l’Encyclopédie et les bestiaires anciens, évoquant les tableaux de Bosch et de Cranach, les collages surréalistes de Ernst ou Štyrský et les enluminures anonymes du Moyen-Âge.
Anatomies extravagantes, pathologies disparues, paysages désolés : Pole Ka grave sa propre histoire de la Femme et de ses souffrances, dessine une taxonomie habitée de fantômes androgynes à la sexualité trouble et sérigraphie les plans d’un monde qui s’effondre.
Par ailleurs, les moines-compagnons de micr0lab, éparpillés aux quatre vents, sont des partenaires fidèles de Pole Ka pour éditer et colporter fanzines déviants, jeux impossibles, vinyles qui craquent, et organiser d’épiques soirées de musique noyse.
http://www.poleka.fr/
Piet du Congo s’est nourri de bandes dessinées, de musique alternative, d’art populaire et médiéval. Il a mâché et digéré ces saveurs pour les cuisiner à sa sauce dans un esprit mash-up inspiré du breakcore et du collage. Ne goûtant pas le déjà-vu, il mélange et déstructure les codes de l’imagerie populaire, mêlant icônes religieuses, art de propagande, esthétique 8 bit, affiches de cinéma, art brut… Au fil des années, il applique sa recette au dessin, à la peinture, aux installations, au tatouage, à l’organisation de concerts ou au DJing et VJing. Tentant d’éviter le circuit de la grande distribution et de rester fidèle à la tradition DIY, il cherche à partager son goût pour l’expérimentation et alimenter ainsi une contre-culture qui l’a elle-même nourri.
http://pietducongo.com/
Quentin Pillot est un illustrateur vivant et travaillant à Bruxelles. Sa passion pour les arts imprimés et l’illustration est né de sa résidence au Dernier Cri (éditeur indépendant marseillais) et de ses lectures de comix et bandes dessinés. Son art est pluridisciplinaire, Quentin imprime ses propres projets à la main dans son atelier/imprimerie qu’il dirige avec sa compagne, Rebecca Rosen. Ses œuvres sont sincères et fantaisistes, son trait est varié, et son style découle des illustrateurs qu’il admire tel que Keïti Ota, Seth, ou encore Jim Woodring.
https://cargocollective.com/quentinpillot/
{…} Issue de différents référentiels, la méthodologie plastique de Marine Penhouët est marquée par une exigeante démarche de collection, employant par exemple les lignes architecturales visitées du désert de Pétra, la perspective dessinée des peintures de Giotto, la juxtaposition de plans comme fonction symbolique dans la peinture Canto d’amore De Chirico, les palmiers découpés de l’album de The Cure, Boy’s don’t cry, l’influence de la figure du smiley dans la culture « Acid House »,
l’équilibre spirituel du couple Yin-Yang, le registre allégorique de la mort provenant du Moyen-Âge… L’artiste extrait des signes-formes qu’elle transforme, assemble, hybride et fait disparaître à son avantage.
La notion de matrice est centrale. L’artiste s’en empare jusqu’au détournement de certains outils d’impression et de reproduction. En effet, les signes évoluent au fil de torsions et à travers ses différents médiums de prédilection qu’elle emploie, comme la gravure, le dessin, la peinture ou encore la photographie. L’installation est souvent le moyen par lequel l’artiste fixe le résultat de la recherche. En tant qu’éditrice, sous le projet, Hypnotismezine, la photocopieuse lui permet de générer le multiple. Dans sa pratique personnelle, le même outil glitche images et textes lors de mouvements aléatoires sous le flash de la machine. Par de nombreuses allusions au soleil, à l’éblouissement et au procédé de « révélation », l’utilisation de la photographie illustre ce lien insécable entre réaction chimique, lumière et optique dans son langage plastique. L’approche expérimentale liée à la représentation et à la composition souligne la persistante quête de la naissance de l’image. {…}
(extrait du texte Matrice et persistance de Lucie Pinier, curatrice indépendante, Bruxelles, 2022)
Arnaud Rochard travaille la gravure sous toutes ses formes, sur bois, aquatinte, eau forte ; réalise des dessins à la plume, qui, comme la gravure, permettent un haut degré de précision ; et crée aussi de puissantes planches de bois gravées, dans lesquelles il creuse ses dessins avec rage, vigueur et acharnement pour révéler ce qui se cache, en dessous, de cru et de sauvage.
Ses œuvres sont des visions brutales, mystérieuses, sanguinaires et macabres d’un univers d’où ont reflué les règles fragiles qui ont un jour composé une civilisation.
Les signes distinctifs de la noirceur sont là : têtes de mort, chauves-souris, bêtes apocalyptiques etc. Rien d’inédit dans ces motifs, mais un vertige d’époques et de lieux qui viennent se précipiter ici.
La technique, minutieuse, acérée, garantit le potentiel de déchaînement chaotique de son œuvre. Elle pousse la représentation jusqu’à la menacer d’instabilité. Plus il y a de motifs accumulés et plus la matière se fait dense, chargée, explosive.
http://arnaudrochard.tumblr.com/
“Vincent Wagnair est un dessinateur et auteur de bandes dessinées. Né en 1982 à Thionville en France, il arrive à Bruxelles en 2003 pour y suivre des études en Graphisme à Saint-Luc. Influencé par Gary Panter, le comix underground américain des 70′, l’art brut et populaire, et la scène du graphzine dans son ensemble, l’artiste remplit depuis lors des feuilles de papier de façon compulsive avec une méthode héritée de l’écriture automatique et du Cut-up. Vincent Wagnair dessine principalement à l’encre de chine, et est également imprimeur sérigraphe au sein du collectif Ice Screen, basé à Bruxelles. Musicien amateur, il participe aux projets Dobermann Club de France, ainsi que Vintimille, accompagné d’Erika Ratti.
https://www.instagram.com/vincent_wagnair/
Arrache-toi un œil, en abrégé ATUO, est un duo composé d’Emy Rojas et de Gaspard Le Quiniou spécialisé dans la sérigraphie, le graphisme et l’illustration. Ils habitent et travaillent tous deux sur Paris.
Formé aux Beaux-Arts pour l’une, et dans une école de communication visuelle pour l’autre, ils cultivent un goût commun pour la musique et les organisations de concerts.
Ce n’est qu’au printemps 2005 qu’ils découvrent ensemble la sérigraphie par l’intermédiaire d’un groupe d’amis, dans un petit atelier à Bondy en banlieue parisienne.
S’en suivent quelques années d’expérimentations, d’erreurs, d’essais et de découvertes.
Ils se sont depuis spécialisés dans cette technique et ont ainsi créé plus d’une centaine d’affiches de concerts, des pochettes de disques, des designs de t-shirts et ont même commencé à éditer des livres d’artistes (O’Chaos, LL Cool Jo, Zhi Zang…).
Au fil de rencontres, ils ont été invités à montrer leur travail dans de nombreuses villes de France et d’Europe (Berlin, Rome, Bruxelles, Herleen, Tilburg, Hambourg, Paris, Lyon, Toulouse…).
Et depuis juillet 2009, ils ont ouvert leur propre atelier de sérigraphie à Paris dans le 11ème.
http://www.arrachetoiunoeil.com/
Nils Bertho est un dessinateur compulsif de 27 ans, qui a choisi de partir dans tous les sens, illustrateur passionné de cinéma maboul, il raconte des histoires chargées de tensions à travers ses personnages hybrides. Il est investi dans plusieurs collectifs de dessin underground, notamment via la galerie Le Mat, et sur la scène noise avec son boys-band Adolf Hibou. Le dessin, la performance et le son sont ses médiums de prédilection car ils sont au service d’une énergie brute, de l’ici et du maintenant, en d’autres termes, de l’action pure. Passionné de punk-musique, de BD underground, de cinéma bis et de tout ce qui porte attrait à l’humour douteux et au mauvais goût, il puise constamment dans ses références pour créer son propre univers. Oscillant d’un style à l’autre à coup d’improvisations graphiques, du trait minutieux, maîtrisé et kaléidoscopé avec la plus fine pointe du Rotring, au gros feutre qui bave et tache.
http://www.nilsbertho.com/
Diplômé de l’ERG en illustration et peinture, Silio Durt vit et travaille à Bruxelles. Violence et intensité jouent à l’unisson pour conférer aux recherches de Silio Durt, une pâte, une matière en fusion. Riches et plurielles, ses coulées chromatiques envahissent la toile pour former un entrelacement poétique, une véhémence critique. Marqué par une culture du second degré et sous forme de diatribe, l’artiste passe d’un médium à un autre. Dessins, peintures, sérigraphies se suivent et se complètent autour de thématiques antagonistes. Influencé par les recherches de l’immédiat après-guerre du groupe CoBrA et de l’école américaine mais également par la culture graphique underground avec le Dernier Cri et Bazooka, Silio Durt présente un désordre organisé, une déflagration de la matière picturale. Récompensé d’un Prix spécial lors du Prix Médiatine en 2010 et concurrent lors du Prix Collignon au MAMAC en 2011, Silio Durt participe à de nombreux projets institutionnels et culturels en Belgique. Publié en Allemagne, en Angleterre, en Espagne et aux Pays-Bas, il développe et pose théoriquement ses réflexions sur l’art.
http://siliodurt.com/
Le festival accueillera au barlok dans l’après-midi du Samedi 19 Septembre 2015 un micro-marché de maison d’éditions et de labels indépendants.
C’est un label/maison de microédition pour les personnes qui aiment trop le café, les taches et la bière, qui vivent dans le bordel, qui vénèrent Satan, Jean Gabin et le dieu de la clope, et qui ont les doigts sales et les oreilles bouchées!
http://ascenseuremotionneleditions.blogspot.be
Bichel-éditions est une jeune structure éditoriale Bruxelloise fondé en septembre 2014. Elle travaille avec des jeunes artistes, peu ou pas édités et collabore de façons étroite avec chacun d’entre eux.
Sans se cantonner à des formats ou des collections, elle recherche des propositions variées et pertinentes tant par leurs thématiques que par leur traitement. Bandes dessinées, graphismes, dessins. Elle utilise principalement le livre et l’affiche comme support pour ces productions.
L’évènement est une part importante dans la production de Bichel-éditions, persuadée qu’il est un terrain propice a l’expérimentation et a la diffusion des travaux. Elle tente à travers celui-ci d’amener le travail vers une autre dimension et de marquer une étape dans le processus Création/Edition/Diffusion.
Le Magasin E², un lieu de partage, d’échange et de vente dont l’ambition est de propager les livres, fanzines, gravures, sérigraphies, ou objets des artistes et maisons d’édition que nous aimons et soutenons, essentiellement pour la simple et bonne raison que tout cela est très mal distribué dans nos contrées. Donc autant servir à quelque chose !
La Galerie E² s’est du coup constituée une distro conséquente qu’elle propose à la vente en ligne et aussi n’importe où dès qu’on nous laisse poser notre table.
Quelques maisons d’édition et artistes que vous pouvez retrouver dans notre distro :
– Editions : Le Dernier Cri, Le Garage L., United Dead Artists, Papier Gâchette, MéconiuM, La Belle Epoque, Ah Pook…
– Auteurs : Anne Van Der Linden, Benjamin Monti, Céline Guichard, Dav Guedin, Arnaud Rochard, Céline Le Gouail, Gwen Tomahawk, Caroline Sury, Sarah Fisthole, Laurent Impeduglia, Silio Durt, Pole Ka, Sylvain Bureau…
– Revues : Freak Wave, SuperStructure, Hypnotisme, Gonzine, Alkom X, Avorton…
Par ailleurs, puisqu’il est inimaginable de feuilleter un ouvrage sans y lier la bande-son idéale, la Galerie E² s’est également constituée une distro musicale remplie de trésors cachés pour que vous puissiez acquérir disques, cassettes et bandes magnétiques de toutes époques et de tous styles (même si comme tous les gens sensés, on aime tout particulièrement quand c’est plutôt sale et vicieux).
https://sterput.org/le-magasin/
Enfants du soleil, disciples de Baäl, les seize apôtres de Jean Guichon répandent la bonne parole avec la ferveur d’une maladie vénérienne. Connus pour avoir corrompu toute l’eau potable avec KKNRVX, ils ont, depuis, accouché du mensuel « Le Loyer » avec la régularité d’une horloge saoule et le talent d’un chat qui dort. Depuis ils continuent à jouer aux indiens dans l’espace-temps à la poursuite d’une comète folle.
http://www.jeanguichon.com/
https://www.facebook.com/jeanguichonediteur
L’envie constante du collectif est de développer, dilater ou déformer le sens d’un lieu. Il est en position de désir par rapport aux choses. Ainsi l’envie de “se servir de “, d’attraper la base même de ses œuvres dans son environnement ou encore de dessiner littéralement DANS le monde est le signe d’un désir qui s’impose, même d’une urgence quotidienne à créer (ensemble).
Né à Rouen au milieu des années 90, HSH Crew a aussi investi Paris et Marseille. Chaque travail en commun est le reflet des expérimentations menées par tous, chacun dans son coin et dans son domaine de prédilection. la démarche du collectif tient bien souvent de l’enjeux de la création «in-situ» à travers des regard croisés, hsh s’épanouit dans son laboratoire secret, telle une fiole a échelle humaine où chacun rangerait ses secrets avec ceux des autres.
Le collectif a appris à parler d’une seule voix. celle de la photographie côtoie celle du dessin qui s’accorde aussi bien à celles du graphisme, de l’animation et de l’écriture qu’à celles de la peinture et de la musique. le tout sous la houlette de dame création, qui les guide toutes dans une même direction.
http://www.hshcrew.com/
La Camaraderie est un collectif à géométrie variable qui chérie l’ambition de créer de livres d’art en utilisant principalement des moyens d’impression manuels (gravure, sérigraphie, lithographie, photographie…). Ils ont mis en place deux ateliers (à liège et à Bruxelles) qu’ils dédient à cette pratique qui, au fil des expériences les mènent à d’autres problématiques de l’art telles que l’exposition, l’installation dans l’espace, la performance. Des voix individuelles de détachent de ce projets, néanmoins ils conçoivent le projet annuel de publier un journal nourri par un appel à projet ouvert. Celui ci leurs sert de laboratoire d’édition et permet de belles émulations à chaque édition.
http://www.lacamaraderie.be/
http://lacamaraderie.tumblr.com/
L’association Mauvaise Foi a été créée lors d’un jour radieux d’Octobre 2012 par cinq artistes fraîchement dépucelés par le Monde du travail. Manuel, Benjamin, Hugo, Chloé et Rémy.
L’idée de se rassembler pour être plus forts face à l’adversité, n’est pas l’unique raison d’une telle création. La plus importante, celle qui trottait dans leurs petites têtes depuis déjà pas mal de temps, était de pouvoir publier, éditer leurs propres œuvres et celles d’autres artistes qui partageraient le goût du livre artisanal, fait main, de A à Z… Créer des livres, affiches ou tout autre média imprimé, à petite échelle mais avec une force saine et véridique qui viendrait du fond du cœur tendre et scintillant de l’artiste porteur d’une œuvre en devenir. S’est rajouté à cela une envie de partager plus directement avec le public, au moyen de la réalisation d’événements, comme des expositions, des ateliers de découvertes, des cours, la réalisation de fresques…
Les artistes de l’association Mauvaise Foi se réunissent et participent à un projet commun, Laurence 666, une revue graphique et scénarisée, (à peu près) semestrielle. La revue Laurence 666 est née en mai 2012. C’est une revue de bandes dessinées et d’illustrations très originale par son concept :
– Le comité éditorial (constitué des membres dirigeants de l’association) se réunit pour définir l’histoire globale de la revue.
– Cette grande histoire est ensuite découpée en séquences et chaque auteur doit illustrer une ou plusieurs de ces séquences.
Le résultat est une histoire cohérente, racontée par de multiples voix, avec autant de graphismes différents qu’il y a d’auteurs.
http://www.mauvaisefoi-editions.com/
https://www.facebook.com/mauvaisefoieditions
Sous un thème chaque fois différent, les numéros de Morvelle & Guacamole regroupent toutes sortes d’univers: des illustrations minutieuses aux coups de pinceaux, des blagues absurdes aux subtiles jeux de mots, de l’aventure furieuse à la contemplation de paysages… Il est réalisé depuis 2013 par une bande de potes qui se sont rencontrés au détour d’un couloir de l’académie des beaux arts de Bruxelles.
Tantôt une couverture sérigraphiée, tantôt un poster, des découpes ou parfois même des cartes, le fanzine est un moyen d’expérimenter des techniques et des formats variés .
Présents pour la première fois à culture maison en 2013, puis plus récemment glissés à Gent au festival des VoiZines, Angoulême au nouveau monde ou au Micro salon d’édition et à la foire du livre de Bruxelles, les Morveux continuent tranquillement leur route, bordée de chips et de piment rouge, et travaillant maintenant pour le numéro 7.
http://morvelle-guacamole.blogspot.be/
https://www.facebook.com/profile.php?id=322563631207083
Phobia Presse est une structure d’auto-édition créée en 2013 à Bruxelles par Aniss El Hamouri et Tamara Garcevic. Elle nait autour de la publication PHOBIA où 7 auteurs racontent 7 histoire sur des peurs phobiques.
Depuis , Phobia Presse s’est consacré à la publication et à la promotion de narration visuelle en bande dessinée et illustration.
À Travers l’impression de recueils et de petits livres, mais aussi grâce à la collaboration avec des auteurs indépendants ou d’autres structures, Phobia Presse s’est constitué un petit catalogue et participe depuis sa création à plusieurs évènements autour de la bande dessinée et de la micro édition.
https://www.facebook.com/profile.php?id=269710693195094
Rue des Gardes est une distro coopérative et non profit. Elle regroupe les productions de divers labels et collectifs ou créateurs comme Egotwister, Monster K7, Da ! Heard It Records, etc.
Chaque collectif fournit un jeu de ses productions qui sont distribuées :
– chez eux, à Paris. Si vous repérez quelque chose sur le site qui vous intéresse et que vous leur envoyez un email :ruedesgardes@incongru.org ;
– sur les stands tenus au fil des événements (Villette Sonique, Salon Fais-le Toi-Même, etc) ;
Rue des Gardes est un projet du collectif Constructions Incongrues.
http://ruedesgardes.incongru.org/
https://www.facebook.com/ruedesgardes
https://www.facebook.com/pages/Constructions-Incongrues/158589917519296
Un atelier associatif, ouvert à tous les amoureux de l’analogique, le fait main, l’artisanal…
Nous sommes actuellement une trentaine à partager un grand espace dédié à l’impression sérigraphie et au développement de photographies argentiques.
Si certain s’intéressent d’avantage à l’édition, d’autre préfèrent la composition d’images élaborées ou bien le dessin dans sa forme la plus spontanée. Quelques un ont un goût plus prononcé pour l’impression textile et beaucoup passent des heures enfermés dans les sombre et humide labo photo.
En bref, nous sommes un groupe très éclectique, d’origines diverses (on y trouve pêle-mêle allemand, italien, américain, australien, brésilien, français, avocat, physicien, journaliste, beauxartdeux…) rassemblée autour d’un goût commun pour la création manuelle. Chacun développe un travail personnel et possède son propre réseau, mais nous mettons régulièrement nos pratiques et ressources en commun à l’occasion d’expositions, de marchés d’art ou encore de projets collectifs comme la création de fanzines.
http://www.stattlab.net/
Tieten Met Haar est un collectif d’illustrateurs et bédéistes basé à Ghent. Notre but est de créer une plateforme pour les autres artistes émergents, pour présenter et publier leur travail aussi bien que les nôtres et les promouvoir en Belgique et dans les festivals d’Européens auxquels nous participons.
La première sortie de TMH à été imprimée en 100 copies offset et contient le travail de 29 artistes. Cela remonte à décembre 2012.
https://www.facebook.com/haartieten
http://tietenmethaar.tumblr.com/
Et encore beaucoup d’autres!
Plusieurs résidences d’artiste viendront envenimer la situation au Barlok.
Car il y aura, pour vous accueillir dès le 19 à midi, à l’intérieur même du Barlok, rien de moins qu’un fantastique labyrinthe qui dépassera tous vos rêves les plus fous (si vous faites en tout cas partie des ces gens qui ne font pas de rêves spécialement fous).
Il vous sera donc possible d’y errer pour paisiblement halluciner sur les œuvres exposées, vous terrer dans des impasses aménagées par des artistes triés sur le volet et, en bref, baigner et vous liquéfier dans une installation toute en surcharge visuelle et sonore, avec des images tout à fait perturbantes, des clignotements épileptiques et de la musique de dégénéré.
On ne recule vraiment devant rien quand il s’agit de vous faire passer un sale quart d’heure d’errance et de perdition.
Artistes incriminés :
Arrache toi un œil
Arrache-toi un œil, en abrégé ATUO, est un duo composé d’Emy Rojas et de Gaspard Le Quiniou spécialisé dans la sérigraphie, le graphisme et l’illustration. Ils habitent et travaillent tous deux sur Paris.
Formé aux Beaux-Arts pour l’une, et dans une école de communication visuelle pour l’autre, ils cultivent un goût commun pour la musique et les organisations de concerts.
Ce n’est qu’au printemps 2005 qu’ils découvrent ensemble la sérigraphie par l’intermédiaire d’un groupe d’amis, dans un petit atelier à Bondy en banlieue parisienne.
S’en suivent quelques années d’expérimentations, d’erreurs, d’essais et de découvertes.
Ils se sont depuis spécialisés dans cette technique et ont ainsi créé plus d’une centaine d’affiches de concerts, des pochettes de disques, des designs de t-shirts et ont même commencé à éditer des livres d’artistes (O’Chaos, LL Cool Jo, Zhi Zang…).
Au fil de rencontres, ils ont été invités à montrer leur travail dans de nombreuses villes de France et d’Europe (Berlin, Rome, Bruxelles, Herleen, Tilburg, Hambourg, Paris, Lyon, Toulouse…).
Et depuis juillet 2009, ils ont ouvert leur propre atelier de sérigraphie à Paris dans le 11ème.
http://www.arrachetoiunoeil.com/
https://www.facebook.com/arrachetoiunoeil.art
Violence et intensité jouent à l’unisson pour conférer aux recherches de Silio Durt, une pâte, une matière en fusion. Riches et plurielles, ses coulées chromatiques envahissent la toile pour former un entrelacement poétique, une véhémence critique. Marqué par une culture du second degré et sous forme de diatribe, l’artiste passe d’un médium à un autre. Dessins, peintures, sérigraphies se suivent et se complètent autour de thématiques antagonistes. Influencé par les recherches de l’immédiat après-guerre du groupe CoBrA et de l’école américaine mais également par la culture graphique underground influée par le Dernier Cri et Bazooka, Silio Durt présente un désordre organisé, une déflagration de la matière picturale.
http://siliodurt.com/
https://www.facebook.com/siliodurt
Marine Penhouët & Mathieu Desjardins
Marine Penhouët Vit et travaille à Bruxelles. Son travail s’affirme dans l’espace pictural par des assemblages graphiques, souvent dualistes. Principalement par le dessin, la gravure et l’installation, l’artiste mêle culture(/)populaire et horreur sympathique. Les images qu’elle emprunte à une mémoire collective sont fondues et refaçonnées pour pénétrer dans l’espace du médium. Marine Penhouet digère puis recrache alors une certaine mythologie personnelle. Comme ayant traversé tant d’histoires ou bien comme révéler une photo dans une solution de nitrate d’argent. Entre le monde d’hier et d’aujourd’hui, entre le monde extérieur et celui du dedans. Commençant généralement par une tache ou une griffure. Une erreur ou un défaut. De grands bains de couleurs, de l’acide révélateur, une écriture gravée. Ces réactions, dites chimiques, entre les différentes techniques de représentation lui permettent alors de créer de nouveaux supports graphiques. Une nouvelle dimension.
http://base.ddab.org/marine-penhouet
https://www.facebook.com/0PENHOUET0
https://marinepenhouet.wordpress.com/
Le bordelais Mathieu Desjardins est un illustrateur unique avec une expression graphique spécifique : sombre, grotesque, psychédélique, méticuleuse, fascinante.
Stylistiquement, son travail rappelle les univers étranges de Charles Burns, Gary Panter et Robert Crumb. L’artiste fait partie de la culture fanzine pour laquelle il a créé et publié le magazine Gestroco club en 2001, puis, il monte en 2010 les éditions MéconiuM qui expulsent en sérigraphie des substances amères considérées pour leur toxicité et leur goût écœurant sur des posters et dans les pages de la revue collective Avorton.
http://bellevue-illustration.com/mathieu-desjardins/
https://www.facebook.com/mathieu.desjardins.35
Quentin Mabuse
Quentin Mabuse est un illustrateur vivant et travaillant à Bruxelles. Sa passion pour les arts imprimés et l’illustration est né de sa résidence au Dernier Cri (éditeur indépendant marseillais) et de ses lectures de comix et bandes dessinés.
Son art est pluridisciplinaire, Quentin imprime ses propres projets à la main dans son atelier/imprimerie qu’il dirige avec sa compagne, Rebecca Rosen.
Ses oeuvres sont sincères et fantaisistes, son trait est varié, et son style découle des illustrateurs qu’il admire tel que Keïti Ota, Seth, ou encore Jim Woodring.
http://cargocollective.com/quentinpillot
Aude Laszlo
Née en 1988, elle grandit dans un prieuré du XIIe siècle à l’architecture absurde, rapiécé de béton et de pierre où elle fomente ses premiers projets de structures. Elle intègre les beaux-arts de Bordeaux puis s’exile à Tahiti où elle continue l’apprentissage d’une culture du système D. Retour à La Sorbonne pour y étudier les Arts Plastiques tout en y développant ses techniques personnelles de sculpture. En 2014, elle co-fonde le collectif 35h, où elle transpose ses œuvres dans des scénographies sur-mesure. En 2015, elle se base à Bruxelles pour poursuivre ses études. Son travail se résume en une interaction constante entre le matériau, le geste, et l’espace. Elle utilise principalement le scotch, le latex, le charbon, la cendre et le papier, avec lesquels elle s’applique à recréer une empreinte, une image fantôme, une résurgence fondamentalement éphémère, où la destruction des pièces fait partie intégrante de l’œuvre
http://laszlodekaszon.tumblr.com/
Dawamesk
Thomas Mercier est un artiste autodidacte vivant à Bruxelles.
Ses créations artistiques (peintures, sérigraphies, graphisme, performances sonores et photographies détournées), sont personnelles, spontanées et libérées de toutes conventions. L’artiste revendique une forme d’art brut. Issu de la contre-culture, il replace dans sa perspective une certaine forme d’art « rebelle».
http://www.dawamesk.tk/
François De Jonge
Diplômé de l’Ecole de Recherche Graphique en 2005. Peinture, photographie, vidéo, sérigraphie… François De Jonge se plaît aussi à raconter sa vie en bandes dessinées. Il cofonde une micro-édition avec Carl Roosens et Alexandre De Moté, les éditions Nos Restes. En 2012, il crée le fanzine « Super-Structure » avec Francesco Defourny suite à quatre jours d’occupation et de recherche au VRAK festival n° 3 au théâtre de L’L. Chaque sortie d’un « Super-Structure » est l’occasion d’une exposition réunissant plus d’une vingtaine d’auteurs.
François De Jonge est un auteur profondément organique et cérébral. Il y a dans son travail une cohabitation d’énergies a priori antinomiques enthousiasmantes, où tout s’emmêle, où le dessin est narratif et la structure plastique. Il donne une attention toute particulière au détail du dessin dans un travail très présent sur l’architecture générale de la page. Il y a dans un même mouvement un bouillonnement rageur et une précision des plus rigoureuses.
http://superstructurestructure.tictail.com/
https://www.facebook.com/sprstrctr
https://www.facebook.com/francois.dejonge.52
Bryan Beast
Bryan Beast vit et travaille en Belgique.
L’artiste fabrique des collages numériques, reprenant l’esthétique de l’image gravée, et crée un univers necro-pornographique, rempli de monstres tristes, de saints sales et d’hermaphrodites en décomposition. Le matériel est noble et donne une impression de cisellement, mais le but avoué reste l’infection. Les plantes étoffent un décor maigre, masquent des enfants ne vieillissant plus, des vieillards immortels, dans des scénettes figées, que l’attente d’un effacement qui ne vient jamais rend poétiques.
https://www.facebook.com/bryan.obeast
Mauvaise Foi
L’association Mauvaise Foi a été créée lors d’un jour radieux d’Octobre 2012 par cinq artistes fraîchement dépucelés par le Monde du travail. Manuel, Benjamin, Hugo, Chloé et Rémy.
L’idée de se rassembler pour être plus forts face à l’adversité, n’est pas l’unique raison d’une telle création. La plus importante, celle qui trottait dans leurs petites têtes depuis déjà pas mal de temps, était de pouvoir publier, éditer leurs propres œuvres et celles d’autres artistes qui partageraient le goût du livre artisanal, fait main, de A à Z… Créer des livres, affiches ou tout autre média imprimé, à petite échelle mais avec une force saine et véridique qui viendrait du fond du cœur tendre et scintillant de l’artiste porteur d’une œuvre en devenir. S’est rajouté à cela une envie de partager plus directement avec le public, au moyen de la réalisation d’événements, comme des expositions, des ateliers de découvertes, des cours, la réalisation de fresques…
Les artistes de l’association Mauvaise Foi se réunissent et participent à un projet commun, Laurence 666, une revue graphique et scénarisée, (à peu près) semestrielle. La revue Laurence 666 est née en mai 2012. C’est une revue de bandes dessinées et d’illustrations très originale par son concept :
– Le comité éditorial (constitué des membres dirigeants de l’association) se réunit pour définir l’histoire globale de la revue.
– Cette grande histoire est ensuite découpée en séquences et chaque auteur doit illustrer une ou plusieurs de ces séquences.
Le résultat est une histoire cohérente, racontée par de multiples voix, avec autant de graphismes différents qu’il y a d’auteurs.
http://www.mauvaisefoi-editions.com/
https://www.facebook.com/mauvaisefoieditions
Vincent Duperray
Un jour il décide de raconter des histoires. Il s’enfuit donc au Québec en 2011 pour y suivre le programme de bande dessinée de l’université de Gatineau (EMI) dans la province de l’Outaouais.
Il trouve là‐bas plein de gens hyper zélés, apprend plein de trucs et astuces pour bande‐dessiner mieux et participe au fanzine local Plan B. Après un an, il reprend la route du vieux continent. Il gagne le concours international « Dessinateur de demain » organisé par le festival BD‐FIL de Lausanne.
Il décide d’arrêter sa formation et part pour Bruxelles début 2012. Là‐bas, il participe au fanzine de ses amis Morvelle & Guacamole et à d’autres projets. Quelques mois de travail plus tard et un passage par les affres du doute, il trouve un éditeur qui veut de son histoire.
Il réalise une résidence à la maison des artistes d’Angoulême pour terminer son premier livre « Polka sur autoroute », sortie en mai 2014 Ed Requins Marteaux. Il participe ensuite à la revue PAPIER (dans le numéro 3).
A présent il vit sur la place des fêtes de Paris et travaille cahin‐caha à des séries d’illustrations et une nouvelle histoire.
http://d‐u‐p‐e.blogspot.com/
http://duptopie.com/
Vincent Wagnair
Vincent Wagnair est un dessinateur et auteur de bande dessinée originaire de Metz et vivant à Bruxelles. Il remplit des feuilles de papier de façon compulsive avec une méthode héritée de l’écriture automatique et du Cut-up. C’est rigolo et un peu malsain des fois quand même.
https://www.facebook.com/vincent.wagnair
Ice screen sera présent pour vous faire découvrir la sérigraphie sur textile, venez customiser vos fringues avec des images spécialement créées pour ce Grand bal exophtalmique. Nous vous attendons dans ce tohu-bohu magistral et labyrinthique, n’oubliez pas vos t-shirts, sacs, vestes, et vieilles fripes… (prix libre).
Depuis juin 2012, le collectif Ice Screen a monté un atelier artisanal de sérigraphie à Bruxelles, une technique constituant un large champ d’expérimentations et d’expressions. Toujours à la recherche de nouvelles collaborations et d’explorations graphiques, Ice Screen a étendu sa pratique à la sérigraphie live, à la reproduction d’œuvre d’art et au développement d’ateliers de création et d’initiation. Ces multiples expériences génèrent une production diversifiée et permettent d’enrichir le savoir-faire de tous.
http://icescreen.bigcartel.com/
Le public pourra réaliser des estampes monotypes et des tee-shirts sérigraphiés avec l’aide des deux intervenants.
Sérigraphie et monotype font tous deux partie de la grande famille de l’image imprimée, de l’estampe. Une estampe, est le résultat de l’impression d’une image.
La sérigraphie est un procédé d’impression qui consiste à faire passer de l’encre à travers les mailles très fines d’un écran à l’aide d’une racle pour être déposée sur le support à imprimer. La sérigraphie est souvent considérée comme une technique de pochoir.
Dans le cadre du mototype, « mono » car il s’agit d’un seul tirage. Le monotype est un procédé d’impression qui ne peut permettre la série, il est unique. Ce procédé intuitif permet la réalisation d’images presque instantanées.
Intervenants : Mathieu Desjardins pour la sérigraphie et Marine Penhouet pour le monotype.
Le bordelais Mathieu Desjardins est un illustrateur unique avec une expression graphique spécifique : sombre, grotesque, psychédélique, méticuleuse, fascinante.
Stylistiquement, son travail rappelle les univers étranges de Charles Burns, Gary Panter et Robert Crumb. L’artiste monte en 2010 les éditions MéconiuM qui expulsent en sérigraphie des substances amères considérées pour leur toxicité et leur goût écœurant sur des posters et dans les pages de la revue collective Avorton.
Le travail de la bruxelloise Marine Penhouet s’affirme dans l’espace pictural par des assemblages graphiques, souvent dualistes. Principalement par le dessin, la gravure et l’installation, l’artiste mêle culture(/)populaire et horreur sympathique.
Sérigraphie sur crêpes au chocolat avec l’artiste Dawamesk.
Découverte des joies de la sérigraphie artisanale à travers un usage original : l’impression culinaire et comestible !!
https://www.facebook.com/pages/Dawamesk/103922336346648
Collectif Bling & Blang
Collectif expérimental de deux parisiens spécialisés dans la gravure bruitiste sur vinyls carrés en plexiglas avec une machine à dub-plate des années 1940.
L’atelier Noise Populi :
Comme une sorte de performance sonore participative, vous pourrez enregistrez votre morceau bruitiste à l’aide de boite à rythme, synthé, delay, reverb, radio marine et plein d’objets concrets… qui seront mis à disposition, sur un vinyle carré en plexigas transparent que vous pourrez aller faire sérigraphier dans l’atelier de sérigraphie.
Après l’atelier : (une petite performance) :
Performance lock-noise-groove
Le 19/09/2015 à midi au Barlok.
Léa Roger, membre de l’asbl organisatrice du festival réalisera pour l’occasion une table d’hôte « psychédélique » à petit prix mélangeant les goûts et les couleurs pour découvrir des saveurs inexplorées.
Léa Roger vit à Bruxelles où elle réalise un doctorat au centre d’Anthropologie culturelle à l’ULB. Par ailleurs, elle est aussi musicienne, harpiste et cuisinière. Elle officie depuis plus de 10 ans dans les cuisines des salles de concerts, à Rennes, Paris et maintenant Bruxelles. Elle s’est initiée à l’art culinaire il y a six ans auprès de Marie Venet et Anne-Laure Robin, artistes culinaires du collectif Cuisines In Situ, créé en 2009 à Paris. Elle a pu à leur côté, questionner les habitudes, les formes et les concepts liés à la cuisine, à l’installation et à la performance, en réfléchissant à la réactualisation des formes connues pour une relecture à la fois ludique et participative de la cuisine. Elle a participé entre autre à la confection d’installations culinaires pour le festival de musique électronique « Kontact Sonores » à Chalon sur Saône, pour le festival « Promenades audonienne » à Saint Ouen, pour le musée « Soirées Nomades à la Fondation Cartier » et pour la galerie « Le Salon » à Paris sur le projet « Terroir Urbain », sensibilisation à la biodiversité par le goût.
Le public pourra se faire tatouer des petits dessins simples proposés par l’artiste.
Les tatouages seront réalisés à la main, sur table à masser.
Intervenant : Tatoueur depuis une douzaine d’années, Tom Crouse a quitté Paris pour la guindaille liégoise.
Il a eu son propre shop à Liège pendant 5 ans. Il y tatouait toutes sortes de projets mais maintenant il se concentre à ne réaliser que ses propres dessins flash, tous en noir.
Il tatoue à la machine et de plus en plus en “hand poke”, aiguille à la main et il adore ça !
Son style est réaliste dans les formes aux lignes claires et bien marquées. Beaucoup d’aplats noirs, peu de dégradés pour maximiser les contrastes et ainsi la lisibilité et la tenue dans le temps.
Les sujets sont vastes mais en un mot, la vie. Contradiction, souffrance, bonheur, justice et injustice, pouvoir et désobéissance, beauté et horreur… Il faut que ça parle !
Atelier gratuit de création de fanzines avec Jean Guichon éditeur.
Un fanzine est un magazine réalisé avec les moyens du bord. Cet atelier permet à des enfants comme à des adultes d’appréhender de façon ludique la conception d’une publication. Dessins, collages, pliages, découpages, photocopies et chacun pourra repartir avec son exemplaire. Cet atelier sera ciblé sur la thématique du « labyrinthe ».
http://www.jeanguichon.com/
https://www.facebook.com/jeanguichonediteur
Ça vous dit de vous faire refaire le portrait à la manière des plus grands?
Habitué des trottoirs d’Hollywood, le croqueur que les stars s’arrachent, Silio Durt, sera exceptionnellement à votre service en ce jour, en ces lieux, pour cerner de ses petits doigts boursouflés l’humain caché derrière vos traits grossiers. Profitez-en vite et fort car les places sont prisées… Qui sait peut-être demain sera-t-il à nouveau dans les airs à sillonner le monde à la recherche de la tronche parfaite !
Et puis aucune crainte… Une fois fini, il ne restera que vous, l’image de vous et le vide qui vous sépare.
http://siliodurt.com/
https://www.facebook.com/siliodurt
Mathieu Desjardins
voir plus haut
Mauvaise Foi
L’association Mauvaise Foi a été créée lors d’un jour radieux d’Octobre 2012 par cinq artistes fraîchement dépucelés par le Monde du travail. Manuel, Benjamin, Hugo, Chloé et Rémy.
L’idée de se rassembler pour être plus forts face à l’adversité, n’est pas l’unique raison d’une telle création. La plus importante, celle qui trottait dans leurs petites têtes depuis déjà pas mal de temps, était de pouvoir publier, éditer leurs propres œuvres et celles d’autres artistes qui partageraient le goût du livre artisanal, fait main, de A à Z… Créer des livres, affiches ou tout autre média imprimé, à petite échelle mais avec une force saine et véridique qui viendrait du fond du cœur tendre et scintillant de l’artiste porteur d’une œuvre en devenir. S’est rajouté à cela une envie de partager plus directement avec le public, au moyen de la réalisation d’événements, comme des expositions, des ateliers de découvertes, des cours, la réalisation de fresques…
Les artistes de l’association Mauvaise Foi se réunissent et participent à un projet commun, Laurence 666, une revue graphique et scénarisée, (à peu près) semestrielle. La revue Laurence 666 est née en mai 2012. C’est une revue de bandes dessinées et d’illustrations très originale par son concept :
– Le comité éditorial (constitué des membres dirigeants de l’association) se réunit pour définir l’histoire globale de la revue.
– Cette grande histoire est ensuite découpée en séquences et chaque auteur doit illustrer une ou plusieurs de ces séquences.
Le résultat est une histoire cohérente, racontée par de multiples voix, avec autant de graphismes différents qu’il y a d’auteurs.
http://www.mauvaisefoi-editions.com/
https://www.facebook.com/mauvaisefoieditions
Vincent Duperray
Un jour il décide de raconter des histoires. Il s’enfuit donc au Québec en 2011 pour y suivre le programme de bande dessinée de l’université de Gatineau (EMI) dans la province de l’Outaouais.
Il trouve là‐bas plein de gens hyper zélés, apprend plein de trucs et astuces pour bande‐dessiner mieux et participe au fanzine local Plan B. Après un an, il reprend la route du vieux continent. Il gagne le concours international « Dessinateur de demain » organisé par le festival BD‐FIL de Lausanne.
Il décide d’arrêter sa formation et part pour Bruxelles début 2012. Là‐bas, il participe au fanzine de ses amis Morvelle & Guacamole et à d’autres projets. Quelques mois de travail plus tard et un passage par les affres du doute, il trouve un éditeur qui veut de son histoire.
Il réalise une résidence à la maison des artistes d’Angoulême pour terminer son premier livre « Polka sur autoroute », sortie en mai 2014 Ed Requins Marteaux. Il participe ensuite à la revue PAPIER (dans le numéro 3).
A présent il vit sur la place des fêtes de Paris et travaille cahin‐caha à des séries d’illustrations et une nouvelle histoire.
http://d‐u‐p‐e.blogspot.com/
http://duptopie.com/
Vincent Wagnair
Vincent Wagnair est un dessinateur et auteur de bande dessinée originaire de Metz et vivant à Bruxelles. Il remplit des feuilles de papier de façon compulsive avec une méthode héritée de l’écriture automatique et du Cut-up. C’est rigolo et un peu malsain des fois quand même.
https://www.facebook.com/vincent.wagnair
Un vrai Bal ne serait rien sans musique, c’est pourquoi il fallait célébrer ce festival dans le bruit!
Le 19 Septembre, au Barlok!
ME NOAS’N est un projet noise composé de membres de Gura (duo doom de Gand). Affublés d’étranges toges, le groupe utilise des squelettes d’animaux transformés en instruments de musique pour disséminer dans l’air des vibrations malades. Concert rare et éprouvant !
L’histoire d’ART ET TECHNIQUE commence en France à la fin des années 70. Pionnier de la musique post-industrielle, le duo empile des couches de synthétiseurs analogiques à la manière de leur cousin espagnol Esplendor Geometrico et attire même l’attention de Klaus Schulz ! Le projet fait peau neuve en 2014. Il est désormais composé de Bernard Filipetti aux synthétiseurs et du batteur de Guili Guili Goulag.
http://www.discogs.com/artist/252262-Art-Technique
Influencé par le hip hop, le punk et une quirielle de sons déviants NAH est un producteur / batteur fou qui nous vient de Philadelphie. Ses lives sont surprenants, violents, ponctués de samples anxiogènes et de rythmiques malsaines … un tabassage de batterie en rêgle et sans vergogne. https://nahstuff.bandcamp.com
PADDY STEER est un OVNI, un chef d’orchestre étrange que seule l’Angleterre (Manchester) peut pondre : costume de mage flamboyant, guitare hawaïenne, synthétiseurs en pagaille, reverbs chaleureuses … des ambiances parfois dansantes, parfois mélancoliques, on pense à Joe Meek, à la téléportation, aux exo-planètes roses et vertes …
https://soundcloud.com/paddy-steer
HEIMAT est un mot allemand intraduisible en français, entre « patrie » et « chez-soi », mais d’un côté plus sentimental que purement géographique. Intraduisible, indescriptible ce qui correspond bien à la musique du duo composé d’Olivier ( cheveu ) et d’Armelle (The Dreams, Badaboum…). Un univers intriguant, avec un chant entêtant, des synthés, des rythmiques industrielles …
http://meineheimat.bandcamp.com/
SCHADE est un duo dub déviant et cradingue. Originaire de Suisse, les deux compères vous proposent un étrange carnaval de montagne avec peau de bête, gri gri, et trois tonnes de delays.
http://soschade.bandcamp.com/releases
Puisant son inspiration dans les chansons traditionnelles et populaires éthiopiennes, l’alchimie de UKANDANZ se caractérise surtout par l’originalité de ses compositions, ses arrangements ainsi que par son énergie hors du commun. Composé de 4 musiciens français (saxophone, orgue, batterie et guitare) et du chanteur ethiopien Asnake Guebreyes, le groupe délivre un groove puissant, subtil et totalement débridé.
http://www.ukandanz.com/
BARBEROS est un trio electro noise zentaï de Liverpool. Composé de deux batteries et d’un synthétiseur bien gras, Barberos fait dans la polyrythmie electro trash et surfe sur le jazz, la noise, le breakcore … Ils ont aussi de ravissantes combinaisons blanches et moulantes.
https://barberos.bandcamp.com/
C_C aka Carl Cock a écouté beaucoup de jungle et de dub. Il aime les basses très basses et les textures très sales. Pour cela, il utilise un 4-pistes cassette (comme papa) et quelques machines analogique qu’il affectionne. C_C fait shaker les booty et trembler la terre ! OK ?
https://soundcloud.com/c_c
LE MATIN évoque à juste titre ces descentes misérables où le fait de reprendre un tour de manège apparaît comme la seule échappatoire. Muzak déshumanisée d’entreprise tentaculaire, textes absurdes et chants grotesques, synthés plaintifs et 808 perturbées à l’acid.
http://lematin.autiste.org
http://soundcloud.com/cestlematin
http://demorgen.bandcamp.com